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Rome - Août 2011

Etape 1 - Arrivée à Rome - Basilica di Santa Maria Maggiore

Jeudi 18 août 2011. Après deux rendez-vous manqués par le passé, me voici enfin à Rome. Et en bonne compagnie avec mon amie Mimi.

Deux heures d'avion à peine et la ville éternelle apparaît enfin dans le hublot. Un rêve qui se réalise enfin. Quelle autre ville au monde peut s'enorgueillir d'une histoire aussi longue, aussi riche ? Passons l'âge de bronze, la ville prend son essor sous la République, la Via Appia relie bientôt Rome à Capoue et les temples commencent à s'élever partout. Au ped de l'Aventin, le Forum sort de terre. Entre le IIIe et le IIe siècle, Rome commence son expansion et s'impose en Méditerranée. La prise de Syracuse en 212 av J.-C. lui ouvre les portes de la culture grecque. La ville prend son essor, tant culturel qu'économique. Les premières villas apparaissent, des quartiers pauvres aussi. Les bâtiments publics de l'administration romaine s'élèvent. Les arcades et les voûtes font leur apparition. Du coup, les bâtiments prennent une tout autre ampleur architecturale. Les colonnes supportent les premières coupoles. César, puis Auguste assoient définitivement la suprématie romaine sur l'occident. Littérature, sculpture, peintures, mosaïques prennent leur envol. Temples, ponts, thermes publics, théâtre, Panthéon... les bâtiments de prestige fleurissent aux quatre coins de Rome. Après Néron, la Maison Dorée sort de terre. Le Colisée accueille les spectacles de gladiateurs. Au IIe siècle, sous Hadrien et Trajan, l'apogée de l'empire romain est à son paroxysme. Les thermes de Caracalla, au IIIe siècle, marquent la démesure de l'art romain. Plusieurs centaines de bassins sont créés. Mais déjà, les barbares sont aux portes de l'empire... Constantin quitte Rome et s'en va créer la Rome d'orient, Constantinople. Rome devient chrétienne... Les premières églises sortent de terre en recyclant les anciens temples. La vie de Jésus et de ses apôtres ornent les mosaïques. En 392, l'empereur Théodose proclame le christianisme religion de l'empire. Après la chute de l'empire, en 476, le Ve siècle voit l'iconographie chrétienne s'émanciper totalement des traditions antiques. L'église prend de plus en en plus de poids. Les basiliques fleurissent un peu partout dans la ville.

C'est justement par une des quatre basiliques majeures de Rome que l'on commence notre découverte de la ville : la basilica di Santa Maria Maggiore***. La légende raconte que la nuit du 4 au 5 août 358, la Vierge apparut en rêve au pape saint Libère, ainsi qu'à un riche romain nommé Jean. Elle demanda d'ériger un sanctuaire à un lieu déterminé. Au matin, constatant qu'il avait neigé en plein mois d'août, à l'endroit que la Vierge leur avait indiqué, le pape ordonna de construire la basilique Liberiana de "Santa Maria ad Nives" (« Sainte-Marie-aux-Neiges ») sur la surface enneigée en haut de la colline Esquilin. Sa façade baroque est flanquée du plus haut campanile romain (78 m).

L'intérieur de l'église est une tuerie avec cette triple nef ornée d'un plafond à caissons Renaissance et d'un exceptionnel pavement en marbre. Les chapelles sont d'une beauté inouïe, comme celle de Pauline Bonaparte-Borghese, la soeur de Napoléon. Et que dire du maître-autel à colonnes de porphyre ! Exceptionnel encore. Il faut aussi lever la tête pour admirer les 36 panneaux de mosaïque déroulés le long des murs latéraux de la nef centrale. Datant du Ve siècle, ils racontent les scènes de l'Ancien Testament. A comparer avec le Couronnement de la Vierge de Torriti, mosaïque du Xe siècle exposée dans l'abside. Enfin, il ne faut pas manquer la relique du berceau du Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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